Il parait que la physiothérapie n’est pas bien définie dans la population. Les gens ne savent pas vraiment ce qu’on fait…
C’est malheureux, notre travail n’est souvent reconnu ou associé qu’à une très petite portion de notre champ de pratique. Pourtant, notre coffre à outils est bien plus élaboré que ça! C’est pertinent de la définir avec un peu plus de nuances et de précision. On va débuter par le commencement.
La physiothérapie sous différentes formes date d’environ 1000 avant J.C, mais sa plus grande évolution fut à partir de la 2e Guerre Mondiale. Les soldats blessés cherchaient à diminuer leur douleur et reprendre leur fonction rapidement. Des infirmières ont orienté leur pratique avec cette clientèle , visant à leur redonner leur autonomie et reprendre leurs activités, autant pendant leur mission qu’à leur retour. Ces infirmières sont donc devenues les physiothérapeutes. La profession s’est ensuite développée et en 1943 fut instauré le premier programme universitaire en physiothérapie au Québec, avant d’en faire une maîtrise clinique à partir de 2011. C’est donc dire que dorénavant, les physiothérapeute qui graduent doivent avoir complété leur maitrise afin de pouvoir pratiquer.
De nos jours, la profession a beaucoup évolué. Les interventions vont varier énormément en fonction du contexte : la clientèle, le milieu de travail, les croyances, l’expérience et les approches spécifiques de ton physio. D’autant plus de raisons pour perdre le fil du champ de pratique de la physiothérapie. Gardons donc une vision plus globale de la profession. L’objectif général est de diminuer la douleur et de ramener la fonction de nos clients, à partir d’une multitude d’approche, et de fournir l’enseignement et des exercices appropriés pour créer des adaptations. En simplifiant le plus possible, nous avons la tâche de déterminer:
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- à quel moment diminuer la charge sur une partie corps (mode protection)
- à quel moment l’augmenter (mode adaptation)
La Clinique du Coureur présente une affiche à ce sujet, que voici.
À ça, j’ajoute d’enseigner de bonnes pratiques et de permettre la gestion des symptômes . Je suis véritablement « fan » du corps humain et de sa capacité d’adaptation. Mon travail vise à ce que mes clients développent une confiance et se responsabilisent dans leur prise en charge en offrant des outils pour la gestion et la prévention de futures blessures.
Je cherche donc à inclure mes clients au coeur de leur prise en charge. C’est la clé pour reprendre la forme et ses activités.
J’ai confiance en vous!